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Le harcèlement dans les structures périscolaires : un tabou ?

  • 3 mai
  • 2 min de lecture

Lorsqu'on parle de harcèlement, on pense instinctivement à ce qui se passe dans la cour de récréation, en classe ou sur les réseaux sociaux. Pourtant, il existe un espace souvent oublié : le temps périscolaire. Cantine, garderie, activités du soir ou du mercredi… Ces moments de transition entre la maison et l’école peuvent aussi devenir des lieux de souffrance pour certains enfants. Alors pourquoi en parle-t-on si peu ?


Un cadre moins encadré, mais pas moins important

Le périscolaire n’est ni tout à fait l’école, ni tout à fait un temps libre. Il est souvent encadré par des animateurs vacataires ou contractuels, qui ne disposent pas toujours des mêmes outils de formation que les enseignants pour repérer et gérer les situations de harcèlement.


Pourtant, les violences peuvent y être bien réelles : moqueries, isolement, menaces, bousculades... Certains enfants y subissent des brimades répétées dans l’indifférence générale. Pourquoi ? Parce que le harcèlement en périscolaire reste mal reconnu, peu documenté et souvent minimisé.


Un silence lourd de conséquences

Trop souvent, ces faits sont banalisés : "Ce n’est qu’un jeu", "Ils se chamaillent", "Ça fait partie de la vie en groupe". Mais ce déni empêche les victimes d’être protégées. Les enfants osent rarement en parler, et quand ils le font, ils ne sont pas toujours pris au sérieux.


Pire encore, certaines structures préfèrent garder le silence par peur de nuire à leur image ou de déclencher des conflits. Résultat : les enfants agressés restent seuls avec leur douleur, et les agresseurs continuent sans être inquiétés.


Il est temps de briser le tabou

Pour lutter contre ce phénomène, il est essentiel de :

  • Former les animateurs à la prévention et à la gestion du harcèlement.

  • Mettre en place des protocoles clairs pour signaler les faits.

  • Valoriser l’écoute des enfants et des familles.

  • Créer des espaces de parole sécurisés, même en dehors du cadre scolaire.


Chaque adulte encadrant un groupe d’enfants a un rôle à jouer. Chaque signalement compte. Chaque mot de soutien peut changer une trajectoire.


Un périscolaire bienveillant, c’est possible

Le harcèlement n’a pas d’horaires. Il ne s’arrête pas à la sortie de la classe. Il peut se cacher dans un jeu, une insulte chuchotée à la cantine, un regard méprisant dans la cour de l’accueil du soir. C’est pourquoi chaque lieu de vie doit être un espace de respect, de sécurité et d’inclusion.


En brisant le silence autour du harcèlement en périscolaire, nous envoyons un message fort : aucune violence ne doit être tolérée, quel que soit le contexte.

 
 
 

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